Une des principale cause de mortalité de l’écureuil roux est la collision sur les routes. Ce facteur est en augmentation au cours de ces dernières décennies en relation avec la fragmentation des habitats, le rapprochement de l’écureuil des habitations dû au nourrissage, et l’augmentation du trafic sur le réseau routier.

En effet, afin de disposer des ressources nécessaires à leur survie et au développement de leur population, les écureuils fréquentent quotidiennement une surface plus ou moins importante, variant suivant les caractéristiques du milieu, pour la recherche de nourriture, d’abris, ou pour la rencontre des partenaires. En présence d’un habitat fragmenté, les rongeurs devront traverser des routes, et risquer ainsi de se faire écraser ou attaquer par des prédateurs (chats, chiens, corvidés).

Pour sensibiliser les habitants, nous avons décidé d’installer symboliquement un écuroduc reliant le jardin de la Maison de Quartier au petit boisement attenant et de lui offrir une mangeoire spécifique pour l’aider à passer l’hiver.
Une manière ingénieuse d’allier l’utile à l’agréable en espérant pouvoir l’observer faire quelques passages furtifs.

L’écuroduc en ville est donc un système permettant aux écureuils de franchir les routes ou de circuler “en toute sécurité” sur une corde d’un diamètre leur permettant de se déplacer avec aisance, et située en hauteur.

Deux types d’écuroduc peuvent être envisagés en fonction de la distance à franchir et ainsi de la longueur de la corde, celui à simple poulie et les ceux à palan permettant à la corde de rester tendue en toute saison.